Pierre ASSEMAT
Galéjade et volupté
Exposition organisée par la Galerie Guyenne Art Gascogne
du 8 septembre au 9 octobre 2021
au 32 rue Fondaudège à Bordeaux
VISITE LIBRE
EXPOSITION VIRTUELLE PIERRE ASSEMAT
Vous trouverez ci-dessous la visite virtuelle de l’exposition dans laquelle il vous est possible de vous déplacer
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• Les cartels indiquent le titre, le format, la technique, la période ainsi que le tarif de l’œuvre et sa disponibilité.
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au 05 57 83 49 63 ou bien sur contact@galeriegag.fr
ENTRETIEN DANS L’ATELIER AVEC PIERRE ASSEMAT
Pierre Assemat accomplit son destin de peinture depuis sa capitale de Castres dans le Tarn.
Il débute son œuvre à Paris, entre ponts et bouquinistes et donne ensuite libre cours à son amour du paysage, non pas dans la volonté de la ressemblance photographique mais pour en faire ressortir son essence, jusqu’au jour où il donne naissance à un très grand format dans lequel les premiers personnages, anonymes, se sont ajoutés.
C’est le début de sa série sur les foules, les attroupements, les fêtes foraines…
Puis il le constate, dans ses foules se distinguent des identités remarquables. Le corps humain, la figure et l’animal, deviennent à ce moment là les pivots du travail de Pierre Assemat.
L’humain y côtoie par la suite le gorille et le chimpanzé que le peintre affectionne particulièrement (l’inconscient dans un réalisme d’arrière plan) et qui l’entraîne vers la grande série des cirques.
L’homme dans le temps et dans l’imaginaire s’intègre progressivement.
Pierre Assemat se documente sur la mythologie grecque dans laquelle il insère des symboles du monde moderne, un lien évident entre ces conflits mythiques et la dureté de notre société actuelle.
Le témoin y est souvent au centre de l’histoire, tel un observateur involontaire d’une scène de fête dont le peintre à l’accent chantant possède le sens.
Ces scènes truculentes sont des hymnes au partage, à la chair et à l’humour. Là aussi, la satire aide l’esprit à être peu étroit.
Inspiré par les grands maîtres, tel Goya, Assemat ré-interprète des œuvres classiques avec la nécessité de la qualité technique de l’huile de ces ancêtres, mais avec la liberté et l’œil rieur, comme vous le constaterez en découvrant cette monumentale fessée interprétée dans son « Il a cassé la cruche ».
La Léda est de même présente, tel un Zeus joueur se transformant en cygne pour profiter des faveurs des femmes plantureuses présentes sur les toiles du peintre, sous les regards en coin et les sourires des observateurs présents dans et au devant de l’œuvre, avec le souci de la simple évocation.
Pierre Assemat nous invite, le temps d’une exposition, au retour à la fête, à l’insouciance et au partage de ces instants entre hasard, humour et irrévérence.