Chantiers ostréicoles – Arcachon

Chantiers ostréicoles – Arcachon

Première partie du 21 juin au 8 juillet :
Edmond Boissonnet / Jean-François Darnaudguilhem

Seconde partie du 12 au 29 juillet :
Edmond Boissonnet / Herta Lebk / Claude Bellan

Exposition organisée par la Galerie Guyenne Art Gascogne 
du 21 juin au 29 juillet 2023 au 32 rue Fondaudège à Bordeaux.

Edmond Boissonnet – Marée basse – gouache et encre sur papier – 42 x 58 cm – 1983

Un territoire sublimé par une peinture dans laquelle le paysage se charge des émotions et de la force de l’imagination par la gestuelle du pinceau, par l’absolu de la couleur.

À l’occasion de notre exposition d’été et au moment où la peinture figurative reprend une place sur le devant de la scène picturale, nous avons plaisir à revenir dans les limites de notre territoire afin de vous présenter les œuvres de peintres dont le travail a révélé une nouvelle vision du bassin d’Arcachon et de ses chantiers ostréicoles.

Première partie

Lors de la première partie, nous mettons en lien les œuvres du maître Edmond Boissonnet, figure historique de la peinture Aquitaine, présent dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux et dont l’œuvre Girondine est en cours de récolement par le Centre National des Arts plastiques, avec celles de Jean-François Darnaudguilhem, qui prit un temps la position de l’élève.

Présentation de l’exposition en vidéo

Deux visions des chantiers ostréicoles dans les environs de Piquey au Cap Ferret pour une même révélation poétique, entre douceur de l’aquarelle, gestuelle de la gouache et force du fusain. Loin de la paisible pinasse, cette vision des chantiers évoque la rudesse de la corde, la fusion de la nature et du travail de l’homme, englobée par la beauté et l’agitation des éléments.

Seconde partie

La seconde partie confrontera le travail d’Edmond Boissonnet à celui d’Herta Lebk et de Claude Bellan.
Sur une période de 1955 à 1983 pour Edmond Boissonnet et au travers d’une série de la fin des années 60 pour Herta Lebk et Claude Bellan, nous retrouvons ces paysages familiers transcendés par une singulière vision de la couleur, par une nature qui se mêle à la rêverie. Le sentiment d’une période de plénitude pour le couple sur ce bassin affronte le sérieux et la puissante gestuelle de Boissonnet.

En deux temps, nous retrouvons toute la singularité de ces peintres du groupe des Indépendants, qui s’évertuaient à donner du sens au travers d’une peinture dans laquelle le paysage se charge des émotions et de la force de l’imagination par la gestuelle du pinceau, par l’absolu de la couleur.


Herta LEBK – Le bateau vert – gouache sur papier – 27 X 39,5 cm – 1964