Edmond BOISSONNET
Fantasmes et mouvements
Exposition organisée par la Galerie Guyenne Art Gascogne
du 13 janvier au 17 mars 2018 au 32 rue Fondaudège à Bordeaux
Exposition en trois parties :
• Du 13 janvier au 2 février : Le Paysage fantasmé
Invitation au lancement de la première partie de l’exposition le samedi 13 janvier 2018 à 16h30
• Du 3 au 23 février : Gestuelle
Ouverture de la seconde partie le samedi 3 février 2018 à 16h30
avec une présentation par Françoise Garcia,
conservateur honoraire du Musée des Beaux Arts de Bordeaux
• Du 24 février au 17 mars : L’Envol
Ouverture de la troisième partie le samedi 24 février 2018 à 16h30
Nous avons le plaisir de vous inviter à découvrir les œuvres d’Edmond Boissonnet autour de la thématique du fantasme, non présentées depuis sa rétrospective au Musée des Beaux-Art de Bordeaux en 2007. Ces peintures proviennent pour l’essentiel de l’ensemble conservé par son fils, Max Boissonnet.
À partir de 1979, Edmond Boissonnet se consacre à la 4ème et dernière période de son activité artistique et comme il le décrit lui-même, à ses pensées fantasmatiques avec lesquelles il dialogue.
Il définit cette séquence par une production puisée dans son imaginaire à partir d’un scénario déterminé, à la manière d’un rêve où la figure, plus ou moins voilée, est l’évocation d’un désir.
Cette importance de la représentation et du mouvement font comprendre pourquoi Boissonnet n’est jamais allé vers l’abstraction, même si au début des années 50 il frôle ce courant et en expérimente les limites.
À la fin des années 80, Edmond Boissonnet se décrit en ces termes : « Tous les jours, il peint devant son chevalet des paysages du Lot et Garonne. Il aime cette région et le contact avec les horizons qu’il construit avec des rythmes qui suggèrent la forme et la dépouille de son contenu tout en lui laissant son expression. »
Cette citation résume parfaitement ce que furent les recherches artistiques de Boissonnet durant toute sa carrière et plus particulièrement pour cet ultime parcours.
Cette quête du fantasme, de translation du réel, exprime sa poursuite d’un ailleurs imaginé et esthétique : volonté de dépassement chez les sportifs qu’il admire et qui trouve un écho dans sa création, tout comme la liberté et la grâce de la danse et de ses oiseaux; ses paysages qu’il contemple et pour lesquels le rêve prend le dessus et enfin ces corps qu’il modèle dans une évocation érotique. Entrer dans les rêves et désirs de Boissonnet, c’est ce que propose l’exposition « Fantasmes et mouvements ».