Olivier PASSIEUX
Ricochets et occupations ordinaires
Exposition organisée par la Galerie Guyenne Art Gascogne
du 3 au 28 novembre 2018 au 32 rue Fondaudège à Bordeaux
Invitation à l’inauguration de l’exposition en présence de l’artiste
le samedi 3 novembre de 16h à 19h
Après un passage aux Arts décoratifs de Strasbourg, Olivier Passieux s’envole en 1993 pour New York où sa rencontre avec France Raysse l’introduit dans les secrets de l’histoire de l’art. Le récit des moments avec Andy Warhol et Basquiat ancre en lui le désir de la vie d’artiste.
À 25 ans, Olivier Passieux s’installe à Paris. Il se mêle aux jeunes artistes de sa génération au sortir des Beaux-Arts et monte ses premières expositions. Le succès commercial de son œuvre est rapide pour le jeune peintre, mais il décide de ne pas s’en contenter et de s’en éloigner afin de trouver un espace d’expérimentation et de recherche singulier dans lequel il pourrait affirmer plus qu’un savoir faire, mais une intention propre.
Il se fascine pour la naissance d’un autre dans sa peinture, entre l’artiste et sa projection. Il aborde l’espace de la création et le développement de la peinture comme une épaisseur de temps, entre contradictions et directions imposées.
L’exposition Ricochets et occupations ordinaires tient à cette idée de l’entre-deux états, du moment fantasmé qui touche parfois le réel, au travers de l’iconographie des vacances…
Olivier Passieux nous invite à découvrir sa vision peinte hors de l’idée close, comme une proposition d’un instant en suspension, entre deux ricochets.
Il évoque sur toile et à l’huile le fantasme des vacances et son accomplissement, en se concentrant sur ces petites choses qui fondent la douceur du temps. Le peigne devient le symbole de la préparation aux sorties, la cigarette en apesanteur le récit du dialogue de soirée…
Sur ses dessins de la série « Homologie et métaflore », Olivier Passieux emprunte une technique de transfert à l’huile utilisée par Paul Klee, proche de l’improvisation puisque la feuille encrée masque le support réceptacle du résultat.
Il nous projette dans un espace vacillant entre végétal et humain, où les corps se mélangent aux plantes des bureaux et aux futures images de voyages.
Des sculptures viennent compléter peintures et dessins comme un lieu récréatif et ludique, une recomposition de temps, en lien avec l’architecture, couleur brique, constructions d’un petit espace.
Par exemple Biarritz et son espace fantasmé qui lui font évoquer un mouvement de serviette, une mèche de cheveux et des pailles qui s’entremêlent…
L’exposition Ricochets et occupations ordinaires nous incite en novembre à mettre les pieds sur le bureau et nous expose avec humour au soleil de nos meilleurs instants.
En Galerie
Les peintures
Les sculptures
Les dessins